Et si elle était salutaire ? la crise, pour en parler autrement.
La crise, pour en parler autrement.
INTRODUCTION, DEFINITION
I/ C’EST LA FAUTE DES AUTRES !
1- Les médias et l’opinion 2- Les banquiers, boucs émissaires 3- Le profit stigmatisé
II/ SE REMETRE EN CAUSE
1- Nous avions été prévenus 2- L’économie est-elle une science ? 3- Attention à la sémantique !
III/ EDUCATION, ETAT DE DROIT ET FRATERNITE
INTRODUCTION, DEFINITION
La crise. Un sujet pour le moins peu original tellement il défraye l’actualité depuis plusieurs mois. Les événements et l’information s’enchaînent à une vitesse telle que notre esprit éprouve quelques difficultés à y voir clair !
Car de quelle crise parlons-nous ? D’aucuns répondent qu’il s’agit d’une crise financière, économique, écologique, morale. La crise fait peur. Les mots employés pour la décrire, les chiffres qui sont dévoilés dépassent souvent l’entendement pour le commun des mortels. On nous parle de tempête financière, de produits toxiques, de milliards d’euros ou de dollars.
Nous sommes pour beaucoup spectateurs d’une situation et d’une évolution que nous subissons. Au contraire, plus que subir, nous souhaiterions davantage maîtriser notre destin. Reste que pour agir il faut comprendre.
Je lis dans le Petit Robert les synonymes suivants : atteinte, perturbation, difficulté, impasse, marasme, récession, tension, conflit, malaise, trouble. Sur le plan politique, politique au sens d’organisation de la cité, la crise évoque la question de la compatibilité de la liberté individuelle avec l’ordre social. En économie, la crise marque une rupture de l’équilibre économique : la liberté économique, au sens où chacun prend des décisions en vertu de son propre intérêt, ne va plus dans le sens de l’intérêt collectif.
I/ C’EST LA FAUTE DES AUTRES !
1-Les médias et l’opinion
Force est de constater que la crise actuelle ébranle les certitudes. Elle est présentée comme étant la crise des crédits subprimes américains,