Et si on parlait de la violence
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SYNTHESE Depuis une quinzaine d’années, nous assistons à une explosion de la délinquance juvénile. Jean-Marie PETITCLERC nous expose son analyse des phénomènes de violence. Pour lui, plusieurs facteurs souvent mal considérés sont à mettre en lien avec les phénomènes de violence, comme la non intégration des repères, des limites, et donc l’incapacité de gestion de l’agressivité. De plus, les trois différents lieux de cultures que sont la famille, l’école et la rue sont porteurs de limites et de repères eux aussi différents. Par conséquent ils participent à la crise de crédibilité des porteurs d’autorité. L’auteur propose plusieurs essais de définition autour de la notion de violence. Ainsi il rapproche étymologiquement ce terme du mot « viol ». Il explique de manière générale, que la violence est une « intrusion de force dans l’univers personnel de l’autre. Aussi, selon lui il existe diverses formes de violences. La violence physique est la plus courante, les violences sexuelles correspondent au non respect du « non » de l’autre, la violation de domicile comme le non respect du « bien » de l’autre et les violences verbales au non respect de la différence de l’autre. Bien que les manifestations de la violence soient diverses elles expriment souvent de grandes souffrances. En effet, la violence peut exprimer du mal-être, du mal-vivre. Par ailleurs, les actes de provocation et de violence permettent d’exister, de faire réagir. Elle naît souvent lorsque l’on a l’impression de ne pas être écouté. La violence c’est également un mode de provocation pour se sentir reconnu et en même temps c’est exprimer le besoin de l’autre car « on est violent contre ce qui représente quelque chose d’important pour soi et dans le but de se protéger de la menace ». Ainsi, la violence pour se protéger, mais comment se protéger alors de cette même violence? Souvent la violence engendre la violence d’où l’intérêt de s’intéresser à l’éducatif et à la prévention. Par conséquent,