1. Etat des lieux des sources de financement des PME <
Les PME françaises ont longtemps privilégié un financement par la dette à celui par fonds propres. Ce dernier implique un risque de dilution pour ces mêmes entreprises. Cette tendance s’inverse progressivement alors qu’en parallèle le crédit interentreprises devient un véritable enjeux dans le financement des PME.
1.1 Une réduction du poids des dettes financières
Entre 2000 et 2009, les PME françaises se sont fortement désendettées. En 2009, la dette financière représentait en moyenne 11% du bilan des PME(4)
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La dette financière des PME représente 176 milliards d’euros d’encours moyen sur 2008 soit 23% de la dette financière globale (777 milliards d’euros)
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1.2 Une part croissante du financement en fonds propres
La part des capitaux propres dans la bilan des PME est plus élevée en France que dans les autres pays européens : ils représentent en moyenne 37% du passif des PME depuis le début des années 2000 soit environ 150 milliards en 2007 (3)
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a) Le capital-risque et capital-développement
Ces fonds apportent des capitaux aux PME en croissance dans les phases d’expansion et de développement. En 2009, cependant, la stabilisation des montants investis par les fonds de capital risque et capital développement, s’est traduite par un niveau de levées de fonds le plus bas depuis 5 ans, à 3.7 milliards d’euros.
b) Les marchés financiers alternatifs
La création de NYSE Alternext à Paris en 2005 a permis de répondre aux besoins des petites et moyennes entreprises qui désirent bénéficier d’un accès au marché. Les PME bénéficient sur ce marché de conditions d’admission et de règles de négociations simplifiées, ainsi que d’un seuil de placement privé pour une introduction en bourse abaissé à 2.5 millions. Début 2009, 126 sociétés étaient cotées sur NYSE Alternext représentant une capitalisation boursière globale de 5.4 milliards d’euros.
1.2 Une mise en avant du crédit interentreprises