Etat-nation et migration
Au départ, il n’y avait aucun contrôle, les différents Etats avaient une politique libérale, la migration se faisait librement. C’est avec l’émergence de la mondialisation que des mouvements internationaux commencent.
Les flux d’immigration proviennent de transformations sociales, économiques, politiques qui vont avec la pénétration des marchés capitalistes.
Dans cette perspective, l’entrée des marchés et les technologies de production à forte intensité de capitaux dans certaines régions provoque le déplacement des gens à la recherche d’un bon revenu créant une population mobile d’ouvriers qui cherchent activement des nouvelles façons d’augmenter leur niveau de vie.
Le moyen est de vendre leur travail sur des marchés émergents pour assurer leur bien-être économique car les salaires sont plus élevés.
La grande différence de salaire est un critère déterminant pour les ouvriers, c’est pour cela qu’ils se déplacent à l’étranger pour le travail, c’est la mobilité internationale.
Un autre facteur motivant pour l’ouvrier est l’établissement permanent à l’étranger pour augmenter de manière significative le niveau de vie.
Dans les pays en développement, l’assurance, la retraite, les crédits sont rudimentaires ou quasiment pas existants, les mouvements de migration internationale se font pour compenser ces lacunes.
Nous constatons donc que l’immigration massive est due en grande partie à l’économie internationale, la production s’étant considérablement développée dans certaines parties du monde.
La période d’après-guerre engendre une grande demande de main-d’œuvre, pour les premiers gouvernements touchés