Etude et projet
En raison de l’augmentation de l’obésité et des problèmes de santé, l’alimentation est devenue un véritable enjeu de santé publique.
L’évolution de nos modes de vie, le développement de la publicité, les conditions de production (progrès de l’industrie agroalimentaire) et de distribution (grandes surfaces), sont autant de facteurs responsables de notre façon de manger.
Plusieurs études prouvent que l’équilibre alimentaire contribue à une bonne santé. Or lors de mon stage de 2ème année, dans un Service d’Accompagnement à la Vie Sociale*, auprès des personnes handicapées mentales j’ai pu constater que la plupart était en situation de surpoids et adoptait de mauvais comportements alimentaires : saut de repas, grignotage, repas déséquilibré….
Aujourd’hui en France, on dénombre 3,5 millions de personnes handicapées d’après une enquête intitulée « Handicaps, Incapacité, Dépendance » menée par l’INSEE*, 700 000 sont handicapées intellectuellement.
Selon l’OMS*, « est appelé handicapé celui dont l’intégrité physique ou mentale est progressivement ou définitivement diminuée, soit congénitalement, soit sous l’effet de l’âge, d’une maladie ou d’un accident, de sorte que son autonomie, l’aptitude à fréquenter l’école ou à occuper un emploi s’en trouve compromise. »
Les personnes atteintes d’une déficience intellectuelle ont des difficultés plus ou moins importantes en termes de compréhension, de communication, de réflexion, de mémoire, d’analyse des situations et de prise de décisions. Ainsi, il est également difficile pour eux de défendre les intérêts concernant leur santé.
Afin de compenser ces difficultés et de leur permettre d’accéder à une vie sociale équilibrée, ces personnes handicapées ont besoin d’un accompagnement adapté.
Les travailleurs sociaux qui veillent à leur autonomie doivent être pourvu de connaissances à propos de leurs droits, santé, budget…afin d’informer, de conseiller, d’aider et donc d’inciter à plus d’autonomie.
Le BTS