mémoire sport et handicap
Dans notre société, beaucoup de choses sont faites en vue de resserrer les liens qui unissent les individus entre eux. Et cela commence dès le plus jeune âge, par exemple grâce au sport. « L’esprit collectif », comme on le retrouve dans les sports d’équipe, est un atout majeur à la construction du lien social ainsi qu’au développement de l’identité de chacun.
Cependant, certaines personnes restent ou sont laissées à l’écart, à cause de leurs différences. C’est notamment le cas des personnes handicapées mentale.
L’Etat français a mis en place toute une législation pour limiter cette discrimination, particulièrement à travers l’article 140 de la loi d’orientation relative à la lutte contre les exclusions. Cet article stipule que « l'égal accès de tous, tout au long de la vie, à la culture, à la pratique sportive, aux vacances et aux loisirs constitue un objectif national. Il permet de garantir l'exercice effectif de la citoyenneté. »1
On estime aujourd'hui en France à 650 000 personnes en situation de handicap mental. Auparavant, le handicap mental se définissait, selon le Quotient Intellectuel de l’individu, à travers trois degrés : léger, moyen ou grave. De nos jours, il existe une classification moderne des déficiences intellectuelles. On distingue les déficiences harmoniques des déficiences dysharmoniques.
La déficience de type harmonique, comme le précise le Dr Galland2, « est un retard intellectuel fixé qui ne se complique, en principe, d’aucun trouble caractériel. »
L’individu « a un comportement relativement équilibré et, s’il vit dans un cadre adapté à ses possibilités il peut utiliser au mieux ses capacités réduites. » Les déficiences dysharmoniques ont des origines structurelles très différentes et interactives qui s’ancrent dans l’existence d’une insuffisance intellectuelle. La personne connaît des troubles d’élaboration de la personnalité, troubles qui évoluent au fil du temps.
Toutefois,