Introduction

J’ai effectué mon stage au sein d’un foyer d’hébergement pour adultes handicapés géré par l’Association Départementale des Amis et Parents de Personnes Handicapées Mentales (ADAPEI) Ouvert en 1977, le foyer a dû s’agrandir et se diversifier .A l’origine constitué de deux sections : Une section pour les travailleurs en ESAT de quarante places (FAH) et une section pour les résidents polyhandicapés de douze places (FO). Il propose maintenant une palette de réponses aux soixante-quinze personnes accueillies ou suivies, en fonction des niveaux d’autonomie de chacun, grâce au Service d’Accompagnement à la Vie Sociale (SAVS) et à la Section d’Accueil de Jour et d’Hébergement (SAJH). La première mission énoncée dans le projet d’établissement est « Accueillir chaleureusement et dignement les résidents, tout en leur apportant un accompagnement spécialisé et personnalisé » visant, le maintien des acquis sociaux, culturels, physiques, et cognitifs, la stimulation , la prévention des régressions, la prise en compte du vieillissement, la promotion et de développement du lien social, le maintien du lien familial, le développement maximal de l’autonomie et l’intégration dans le respect des droits et des devoirs des personnes accueillies. La prise en compte des personnes en situation de handicap occupe une place croissante dans notre dispositif social. En effet, nous assistons aujourd’hui à de nombreuses interrogations concernant les moyens et les modes d’accompagnement de ces personnes. Cependant, l’intégration sociale d’une personne dépend de multiples facteurs dont certains sont encore trop souvent oubliés. La situation de handicap mental affirme une différence qui peut aboutir à une exclusion. Nous en sommes tous conscients, mais il existe une souffrance plus dissimulée encore. Cette souffrance est directement liée à l’image que les personnes en situation de handicap ont d’elles-mêmes. Or cette perception de soi est très largement