Etude et projet
Les appartements de coordination thérapeutique (ACT) ont été créés dans les années 90 sous l’impulsion du milieu associatif afin d’offrir un logement à des personnes en situation de grande précarité atteintes du VIH[1] pour leur permettre de se soigner. Leur mission a été définie par le décret du 3 octobre 2002 : « accueillir à titre temporaire des personnes en situation de fragilité psychologique et sociale et nécessitant des soins et un suivi médical, de manière à assurer le suivi et la coordination des soins, à garantir l’observance des traitements et à permettre un accompagnement psychologique et une aide à l’insertion ». Depuis la loi du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale, les ACT[2] accueillent toute personne en situation de précarité sociale touchée par une pathologie chronique invalidante (VIH, hépatites, addictions, maladies psychiques…).
Ces lieux d’accueil permettent aux résidants accueillis de retrouver une autonomie au niveau de la gestion de leur pathologie mais aussi de leur insertion socioprofessionnelle. C’est aussi l’occasion pour certains d’entre eux de réapprendre les gestes de la vie quotidienne.
C’est au sein de l’ACT « Le Logis de l’Amitié » que j’ai réalisé mon étude. J’ai participé à la prise en charge collective et individuelle des résidants avec les différents professionnels. Le rôle de ces derniers est de favoriser l’autonomie des résidants.
Aussi, il est indispensable que toute personne, quelle que soit sa pathologie, ait accès aux différentes pièces de l’établissement. En tant que future technicienne en économie sociale et familiale, j’ai été sensible à une remarque d’une résidante que j’ai accompagnée lors de l’entretien de son linge. C’est suite à son observation que je me suis intéressée au fonctionnement de la lingerie de l’ACT « Le Logis de l’Amitié ».
Je me suis alors posée la question suivante : - la lingerie répond-elle aux besoins, aux