Les Libanais ont une histoire glorieuse avec la presse écrite. En effet la presse arabe n’a démarré et ne s’est imposée qu’avec la parution du quotidien al-Ahram, fondé en 1875 par 2 libanais, à savoir : SélimTaqla et BécharaTaqla. Et durant telle période plusieurs périodiques, même si de moins importance, se sont apparues, soit au Liban soit à l’étranger, grâce à des libanais .
Suite à l’indépendance en 1943, la presse libanaise s’est mieux organisée et protégée par la fondation d’un syndicat de la presse, et l’on a recensé durant presque dix ans à l’indépendance 134 publications de quotidiens et d’hebdomadaires. La presse se modernise davantage dans les vingt années qui suivront et l’on arrive en 1975 à environ 213 publications qui paraissaient au Liban. Après la guerre du 1975-1990, et malgré l’émigration de plusieurs journalistes bien qualifiés, l’on récence 37 publications en 1995 et 464 en 2006 .
Le plus important de cette presse est sa jouissance est la reconnaissance de sa liberté, et c’est ce qui a donné une vitalité aux journaux qui se maintiennent. Certes il y a des tendances et des appartenances qui orientent les écrivains dans un journal déterminé, et l’on peut facilement étiqueter un journal, mais tous les propriétaires se déclarent indépendants, et pour cela l’on accuse les journaux d’aujourd’hui d’être devenues plutôt une presse d’informations et non plus des presses d’opinions . Quelques-uns des journalistes d’opinions ont été assassinés ou gravement blessés par des attentats