Excusez les fautes du copistes
... fille au monde. Pour faire vivre cette petite fille, il accepte un travail de professeur de dessin dans une école pour jeunes filles de bonne famille, travail rémunéré mais peu gratifiant.
Il vit avec son petit bout de femme au rez-de-chaussée de la maison de maître héritée de son épouse et commence alors une petite vie, médiocre, dont les promenades du samedi à la place du Jeu de Balle dans le centre de Bruxelles sont la seule distraction de cet homme, déjà éteint avant même d’avoir commencé à vivre.
C’est pourtant Place du Jeu de Balles que le narrateur va rencontrer les seules personnes qui forment son univers social, les deux personnes qui vont changer sa vie. Emile le bouquiniste, grâce à qui il pourra assouvir sa passion de la lecture et commencer à acheter des partitions musicales pour la petite Isabelle qui s’avère être très douée pour la musique.
L’autre personne, c’est Jeanne, bonne copine (et peut-être plus) d’Emile ; le père de Jeanne est éditeur et c’est par elle que notre anti-héros va obtenir des travaux de dessin, rétribués au noir, mais suffisamment bien pour payer des leçons de musique à son enfant.
C’est par Emile qu’il va rencontrer Max le brocanteur et c’est par ce dernier que la vie de Sylvain bascule. Vers les copies d’œuvres connues, vers une vie de faussaire qu’il va plus ou moins mal assumer.
Le titre du deuxième roman du jeune auteur belge, Grégoire Polet, a été emprunté à Balzac dans le « Cousin Pons ».
Son narrateur nous offre sa vie telle qu’elle est, à nous de juger s’il a eu tort ou raison.
J’ai découvert ce petit opus très sympathique, qui me touche de près pour