Explication de texte Le Hussard
Le texte que nous allons étudier est un extrait de l’œuvre Le Hussard sur le toit de Jean Giono. Alors que nous sommes dans un contexte d’épidémie de choléra qui sème la terreur, le héros Angélo semble se perdre dans la nature. Deux situations totalement paradoxales qui créent une certaine complexité. Les sentiments d’incompréhension et de peur des personnages face à cette maladie nouvellement dévastatrice sont transmis au lecteur, qui est plongé dans l’horreur de cette description. On en vient à se demander comment l’auteur parvient-il a transmettre les sentiments des personnages au lecteur ?
Dans un premier temps nous analyserons les points de vue internes mis en évidence dans le texte et qui semblent s’opposer l’un à l’autre. Puis nous étudierons l’impact visuel de la maladie à travers les éléments de description.
I-Deux regards qui semblent être antagonistes.
La compréhension d’un danger imminent d’un coté
Le premier personnage qui semble être alerté est le médecin inspecteur de la marine. Il doit comprendre que la situation est sans issue puisqu’il dit d’emblée « Tant pis », ce qui laisse entendre qu’il n’y a surement plus d’espoir de guérison ou de remède. Le fait que le médecin lui même n’y crois plus donne un côté tragique aux évènements, puisqu’il est censé sauver les gens. De la ligne 27 à la ligne 31, ce même homme « ne pouvait plus tenir en place », l’attente de la mort qui viendrait mettre un terme à l’agonie de la jeune femme est longue et douloureuse. L’énumération des rues qu’il emprunte (rue de Lamalgue, rue des Trois-Oliviers, place Pavé d’Amour..) et de verbes d’actions (remontait, prenait, traversait…) créent une rythme rapide qui montre sont empressement ; puis à la ligne 33 le mot « enfin » marque l’aboutissement de sa course qui l’a mené à l’alcool. En effet, à ce moment il « commandait une absinthe ». Le médecin cherche à noyer sa peur dans l’alcool se croyant responsable de