Explication n°4 : Baudelaire ''A une passante''

Femme : La femme est anonyme ''elle''. Le physique de la femme est présentée en antithèse avec la rue. L'oxymore au vers 5 avec ''agile'' et ''jambe de statue'' montre la dualité de la femme. Elle est double, en deuil, mais de l'autre côté elle est sensuelle. C'est une beauté figée et artistique à la fois. Et sa ''jambe de statue'' fait penser à une œuvre d'art. Elle concilie l'inconsolable. Cette femme caractérise le blason du regard. Au vers 8, ''fasciner'' s'oppose à ''tuer'', c'est la douleur passionnelle créée par la femme. Le thème de l'innamoramento peut ici être utilisé. Le poète tutoie la femme. Il fait aussi une déification d'elle avec ''Ô toi''. On peut finalement dire que c'est une femme intouchable.
Décor : Ce poème se passe en ville, milieu urbain. Il modernise le thème de l'innamoramento. Ce poème n'est pas un locus amoenus puisque l'action se passe en ville, dans une rue, au milieu de la foule. Il y a aussi une personnification et une métonymie de la rue v 1 avec ''La rue assourdissante autour de moi hurlait''. C'est une ville moderne d'après le paratexte. Comme je l'ai dit avant, la rue est présentée en antithèse avec la femme. Modernisation du topos.

Explication n°5 : Eluard ''Capitale de la douleur''

Femme : La femme n'est pas anonyme dans le poème, elle s'appelle Gala. Il y a le blason des yeux. Il y a aussi la métonymie de la femme puisqu'elle n'est caractérisée et décrite que par ses yeux. Gala regarde le poète, mais aussi l'univers, elle donne vie au poète. Son regard est une connotation de douceur, de délicatesse, de fragilité et de beauté. Son regard donne sens à la vie du poète. La femme a plus l'image de la mère que l'image de la femme aimante. Le ''tu'' nous montre que Gala est une femme aimée.
Décor : Le décor est un microcosmos (un monde en miniature). C'est aussi un paradis. Les yeux forment un monde végétal "feuille du jour, mousse, roseau" liquide "rosée,mer", animal "aile"