Spinoza a écrit son oeuvre l'Ethique entre 1661 et 1665, c'est une œuvre en cinq parties qui a été publiée à sa mort en 1677, et interdite l'année suivante. Elle est son ouvrage le plus connu, et considérée comme son œuvre majeure. Spinoza y adopte une méthode de démonstration déductive, calquée sur le mode de la démonstration mathématique, dans laquelle des propositions, démonstrations, succèdent aux définitions. Le procédé d'exposition en fonction d'un « ordre géométrique » a pour but de conférer aux raisonnements développés dans l'ouvrage la plus grande rigueur possible. Le livre aborde successivement les thématiques de Dieu, de l’âme, des passions, de la servitude de l'homme, et enfin de la possibilité et des moyens pour l'homme d'accéder à la liberté et la béatitude. Dans l'extrait étudié Spinoza aborde le thème de la religion, Spinoza étudie la doctrine finaliste telle qu'elle est vue par les théologiens et ainsi il la réfute. A travers ce texte Spinoza dégage un problème qui est le suivant, la religion est-elle la seule manière de percevoir la vie? Spinoza explique dans la première partie de son texte, les phénomènes par la cause finale (volonté de dieux) qui est ici la mort des hommes. Dans la deuxième partie de son texte Spinoza explique les causes rationelles et surnaturelles du finalisme. En effet, Spinoza dans la première partie de son texte expose la doctrine finaliste tel que les théologiens la perçoivent. Selon les théologiens chaque effet à une cause et chaque cause à un effet c'est la logique meme du déterminisme, le fait que chaque événement soit déterminé par un principe de causalité, la doctrine finaliste considère comme effet ce qui est en réalité la cause. La doctrine finaliste fait de la fin une cause. C'est la fin du processus qui est la cause ou la raison de l'événement .S'il s'agit d' obtenir une forme achevée (d’un organisme ou d'un événement) la forme finale est visée et est déjà au départ de l'action ou de l'organisme. La fin obtenue