exposé partis politiques
Exposé : Intérêts et limites des typologies des partis politiques
Avec les élections cantonales partielles de Brignoles, les médias ont relayés une "montée" du Front National, rappelant également la volonté de leurs dirigeants de sortir de la "nomenclature" à laquelle ils sont souvent rattachés. Ici se pose alors la question de la classification des partis politiques et de ses conséquences. Ce débat n'est pas nouveau. En effet, les penseurs en Science Politique se sont interrogés sur la place des partis, dans la sphère sociale et politique mais aussi en tant que tels. Les partis politiques sont très différents les uns des autres en fonction de divers critères que ce soit sur leurs idéologies, leurs programmes ou encore concernant des caractéristiques organisationnelles. Aussi, pour se repérer dans la diversité des partis politiques, certains auteurs nous proposent des typologies. C'est ici l'intérêt premier de ce travail de classement qui est mis en avant. La discipline se caractérise alors par un foisonnement de définitions des partis politiques et autant de tentatives de classifications. Les partis politiques n'ont pas toujours eu la forme qu'on leur connait. S'ils ont émergés en même temps que le régime représentatif au 18ème siècle, ce n'est que durant le 19ème siècle qu'ils se façonnent tels qu'ils apparaissent aujourd'hui. Cette constitution moderne des partis politiques se développe simultanément à la démocratie et à l'extension du droit de suffrage. Max Weber dans "le savant politique" (1919) considère que "les partis politiques sont les enfants de la démocratie, du suffrage universel, de la nécessité de recruter et d'organiser les masses". Dans les années 1960, La Palombara et Weiner dans "Political parties and political devlopment" (1966) définissent les partis comme des organisations durables, possédant des encrages locaux et qui ont pour but la conquête du pouvoir en s'appuyant sur le soutien