Cécilia Medjkal 25 83 88
Sociologie des Médias

Peut on mesurer le pouvoir des médias de masses ?

Introduction

La diffusion des idées révolutionnaires américaines (1776) et francaise (1789) a d'abord rendu possible, pendant près d'un siècle, l'instauration d'un rapport optimiste du médias papier. En France la loi du 29 juillet 1881 sur « La liberté d'opinion et la liberté de la presse » a crée de nombreuses utopies faisant de la Poste, de l'éléctricité et du télégraphe les outils de la création d'une véritable civilisation universelle.Cette confiance s'est, vers la fin du XIXe, siècle petit à petit éffondrée sous son propre poids, lorsque l'industrie est devenue synonyme de vaste et inquiétante mutation sociale, lorque le droit de vote a été élargi et que les journaux ne se sont plus adressées aux seules élites.

Certaines publication comme La Psychologie des Foules de Gustav Lebon (1895) ou encore Public Opinion de Lippman (1922) dénoncent alors les effets des médias sur les masses, l'opinion publique étant alors percue comme dangeureuse et irrationnelle. Les médias agiraient comme des hypnotiques, les abusant par les stéréotypes qu'ils véhiculeraient, façonnant les idées des individus malgré eux, les manipulant.

Déjà dès l'Antiquité, Platon, dans La République, nous présentait un Socrate décidé à expluser les poêtes de la Cité parcque les histoires qu'ils racontaient sont sucesptibles d'abuser les plus jeunes. Cette condamanation épouse des formes différentes dans le temps,mais atteint son apogée pour chaque médias, lorsque ce dernier devient socialement omniprésent : la radio dans l'entre deux guerre accusé de decerveler les femmes, les médias pour jeunes entraineraient la délinquance juvénile etc... La critique en bloc des pouvoirs supposés des médias prend toujours naissance dans une relative inquiétude à une perte de pouvoir, lorsqu'une menace plane sur un ordre établi. Elle passe par l'identification de groupes victimes,