exposé sur lettre à Ménécée
I- Etude ordonnée A – le sage face à la fatalité et au hasard Dans cette première partie l’auteur commence par démystifier le fatalisme c’est-à dire cette doctrine selon laquelle toutes choses seraient déterminées à l’avance. En d’autres termes la cause éternelle des choses en vertu de laquelle les faits passés sont arrivés, les présents arrivent et les futurs doivent arriver. En effet, pour Epicure tout ce qui arrive à l’homme ne pourrait dépendre extrêmement ou totalement d’une divinité naturelle. Il affirme qu’il y’a des choses qui relèvent de l’être humain dans l’optique ou il est considéré comme maitre de son destin. Une fois libéré du préjugé fataliste, nous voyons que les évènements dépendent bien plus de nous que nous ne l’avions cru. Toutefois, notre penseur reconnait l’impuissance de l’homme face à certains évènements auxquelles il fait face. Quand au hasard, Epicure le définit comme « instable », un concours de circonstances imprévisibles et surprenant. Il voit donc mal le fait qu’on attribue au hasard ou à la fortune les blâmes ou les mérites de ce qui nous arrive. Mieux vaut encore d’après Epicure la croyance dans les mythes à propos des dieux car ils nous laissent la possibilité de croire pouvoir changer le cours des choses par des prières au lieu de se soumettre au destin qui nous enferment dans un réseau d’évènements qui doivent nécessairement arriver. B – La raison du sage face à la