Le cheval. Dans ce vaste monde, où pourrait-on trouver quelqu’un qui soit noble mais sans orgueil, amical sans être envieux, beau sans vanité ? Ici se retrouvent, liés à la grâce et la puissance musculaire, la force et la gentillesse. Il sert sans être servie, il a combattu sans animosité. Rien n’est plus puissant et moins violent, plus rapide et plus patient.

Le cheval est symbole de liberté. Il est synonyme de puissance et de courage. Sa beauté et sa bonté nous troublent jusqu’au plus profond de nos âmes. Sensible, fier, plein d’énergie, il sait aussi se faire tendre et toujours il garde en lui une part de mystère.

Cet animal fascine les hommes depuis que son destin s’est croisé et entremêlé avec le leur. Que serait devenu l’homme sans le cheval? Grâce à sa force, l’animal a travaillé la terre pour le nourrir. Grâce à sa vitesse et à son endurance, il a été l’allié des peuples conquérants. Aujourd’hui, les chevaux n’avancent plus au son du canon, ne transportent plus les hommes ou leurs courriers sur de longues distances, mais sont devenus partenaires de leur loisirs.
Ils brillent sur les rectangles de dressage, les carrières de saut d’obstacle, les hippodromes, font leur show de cascades spectaculaires au cinéma, et le bonheur des randonneurs qui, grâce à eux, comme ivres d’une liberté retrouvée, galopent dans les plaines, sur les plages ou dans des allées des forêts.

En observant des troupeaux sauvages, les éthologues ont prouvé aux cavaliers que le cheval, certes, pouvait être un partenaire de jeux, mais qu’ils devaient, pour son bien-être, respecter sa nature profonde. L’époque est révolue où le cheval ne quittait son box que pour aller travailler avec son cavalier et se faire panser. Petit à petit, l’équitation classique s’ouvre à l’équitation éthologique, qui laisse plus volontiers le cheval passer des heures au pré, où il peut conserver des relations avec ses congénères. Le résultat? Des chevaux bien mieux dans leurs têtes et leurs sabots,