Faire la paix : permanences et évolutions des traités de Westphalie
Se poser la question de savoir si la paix est positive (tous les motifs de la guerre ont été résolus) ou négative (c’est une paix imposée, ou se rapprochant plus d’un cessez-le-feu). Distinguer cessez-le-feu du traité de paix qui est reconnu et accepté par chaque partie, à distinguer aussi de la paix en tant qu’absence de différend et de conflictualité (harmonie = un idéal inatteignable ?). Introduire la notion de construction de la paix (peacebuilding) comme processus long de construction sur des bases démocratiques (mais on peut la garder pour le développement, car c’est une …afficher plus de contenu…
Limites-Ne vise pas la paix durable et éternelle, mais empêche l’hégémonie d’une puissance (en encore, jusqu’à Napoléon)-Les guerres continuent entre France et Espagne jusqu’au traité des Pyrénées, et France/Angleterre dans les colonies (déplacement des rivalités)-ne met pas la guerre « hors la loi » : une paix armée s’instaure en Europe (fortifications de Vauban aux frontières, entretien d’armées permanentes par les États, fin des mercenaires) : la guerre reste le DROIT pour chaque État de défendre ses intérêts quand ils sont menacés= idée de Grotius de « guerre juste », il y a un DROIT de faire la guerre -Traités de Versailles : réparations pour l’Allemagne, seule tenue comme responsable de la guerre : paix négative selon économiste Keynes ; selon les idées de Richelieu c’est une paix négative, car les émotions (vengeance, revanche, traumatisme) ont prévalu sur les intérêts durables de l’État (ici la France) et la raison : en cherchant à écraser l’ennemi, à