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Dans l’espèce humaine, la procréation est possible dès la puberté, période au cours de laquelle les organes génitaux commencent à fonctionner. La mise en fonction des testicules ou des ovaires est due à des phénomènes physiologiques contrôlés, qui vont persister jusqu’à la ménopause chez la femme, et à l’andropause, plus tardive, chez l’homme.
I – L’activité testiculaire et sa régulation chez l’homme
La production de spermatozoïdes
Les testicules produisent des spermatozoïdes qui se forment au niveau de la paroi des tubes séminifères.
Après leur fabrication, les spermatozoïdes sont libérés dans la lumière des tubes séminifères puis transférés dans l’épididyme et enfin dans les canaux déférents. C’est à ce niveau que les spermatozoïdes seront mélangés à des liquides séminaux produits par les vésicules séminales ou la prostate pour former le sperme.
La sécrétion de testostérone
Entre les tubes séminifères se trouvent des cellules endocrines proches des vaisseaux sanguins. Les cellules de « Leydig » synthétisent et libèrent dans le sang l’hormone mâle ou testostérone. A partir de la puberté, la testostérone est libérée en quantité de plus en plus importante pour atteindre une valeur maximale vers l’âge de 20 ans.
La testostéronémie ou contraction plasmatique de testostérone reste stable chez l’homme adulte jusqu’à l’andropause, tardive (entre 60 et 70 ans), à partir de laquelle elle baisse régulièrement.
Le contrôle de l’activité testiculaire
La régulation de la testostéronémie fait intervenir le complexe hypothalamo-hypophysaire.
L’hypophyse est stimulée par des neurosécrétions hypothalamiques pulsatiles de GnRH. Cette gonadolibérine, dont la sécrétion est de l’ordre de 2 pg/mL, stimule la libération par l’hypophyse de deux hormones gonadotropes : la FSH (20 ng/mL) et la LH (30 ng/mL). La FSH stimule la spermatogénèse et la LH stimule la production de testostérone par les cellules de Leydig.