Faut il réduire le temps de travail?
En 1996, la loi Robiens, puis en 1998 la loi Aubry, sont une véritable révolution sociale. Pour la première fois on réduisait le temps de travail a trente-cinq heures hebdomadaires. Mais la question fait toujours débat aujourd’hui: faut-il diminuer le temps de travail? En effet points positifs et négatifs se confrontent et s’opposent. Nous allons essayer de voir dans un premier temps les effets positifs de la diminution du temps de travail sur l’emplois et la croissance. Ensuite nous essaierons de nuancer cette vision en décrivant les dérives potentielles que peut occasionner la diminution du temps de travail.
Selon la vison libérale, le travail n’est qu’une marchandise comme une autre. Il doit aussi êtres soumis a la concurrence pure et parfaite pour que le marché se régule, comme aidé d’une main invisible selon Adam Smith. Une flexibilité interne est donc nécessaire. Si l’on se réfère a cette logique une diminution effective du temps de travail devrait permettre une augmentation du nombre d’emplois disponible. Prenons par exemple la production d’une citroen C3. Sa fabrication nécessite environ une vingtaine d’heure de travail. Si l’on limite le temps de travail a trente-cinq heure hebdomadaire, un seul ouvrier suffirait donc en théorie, a produire une voiture par semaine. En revanche, si l’on diminue ce temps de moitié, la production d’une citroen C3 nécessiterait l’emplois de deux ouvriers. Autre exemple de nos jours, en temps de crise, dans le secteur automobile, on assiste a des restructurations du temps de travail des ouvriers en fonction de la demande, permettant ainsi de limiter le gaspillage des ressources et d‘éviter les licenciements. On constate donc en théorie, selon un mécanisme libéral, que la diminution du temps de travail permet l’augmentation du nombre d’emplois et donc une diminution du chômage. Un ouvriers a temps partiel a un salaire moins important qu’un ouvrier a temps plein. Les charges