Feint astrologue

5755 mots 24 pages
Don Fernand Centellas et don Diego de Luna, les faux astrologues de Thomas Corneille et de Pedro Calderón

Vers 1625 : Calderón écrit et fait représenter la première d’une longue série de comedias de capa y espada. Elle a pour titre El astrólogo fingido et se fonde, comme son titre le laisse deviner, sur ce que les Espagnols appellent une burla et les Français de l’époque une bourle, une fourbe ou une feinte.
1632 : Première édition de la pièce de Calderón dans la Parte XXV de comedias de diferentes autores : elle paraît non pas à Madrid, lieu de résidence du poète, mais à Saragosse, c’est-à-dire dans la Couronne d’Aragon, laquelle, pour l’heure, n’est pas affectée par la suspension des concessions de licences d’impression de pièces de théâtre et de romans qui frappe la Couronne de Castille entre 1625 et 1634. Cette édition, faite sans le consentement ni le contrôle du dramaturge, offre un texte suffisamment différent de ce que sera la version officielle de 1637 pour que, à la suite de Santiago Fernández Mosquera et de Fernando Rodríguez-Gallego[1], on puisse parler d’une première version, fort révélatrice de la première manière du jeune Calderón. Nous l’appellerons édition Z (de Zaragoza).
1637 : Une version profondément remaniée de l’Astrólogo fingido voit le jour à Madrid dans la Segunda parte de las comedias de don Pedro Calderón de la Barca. Elle a, cette fois, été supervisée par l’auteur et elle vient, tout récemment, d’être excellemment rééditée par Santiago Fernández Mosquera. Les spécialistes, de façon courante, la désignent par les lettres QC (María de Quiñones et Pedro Coello).
1641 : Madeleine (et/ou Georges) de Scudéry — les Scudéry dirons-nous — publient le roman intitulé Ibrahim ou l’illustre Bassa. Y figure au Livre II de la Deuxième Partie L’histoire du feint astrologue : un mystérieux «Marquis françois», ou Marquis de Touraine, y fait le récit de ses amours pour une jeune italienne, récit qui n’est autre qu’une adaptation en prose de

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