Ferme des annimaux
La Ferme des animaux est un conte satirique et comique écrit par George ORWELL en 1944.
ORWELL utilise un niveau de langage courant, à certains moments soutenu. Le livre est écrit très simplement, ce qui nous permet une bonne compréhension. L’auteur découpe les chapitres de telle sorte que l’intrigue du livre corresponde avec l'histoire de la révolution russe, et utilise le discours narratif, ce qui explique la facilité de compréhension.
L'histoire se déroule dans une ferme en Angleterre, où Mr Jones maltraite ses animaux. Un cochon, Sage l’Ancien, décide de faire une révolution avec les autres animaux afin que la ferme leur appartienne entièrement. Ils se mobilisent tous, main dans la main, avec la plus grande solidarité possible, solidarité qui se concrétise par unique commandement : "Quatre pattes oui, deux pattes non". Puis l’un des cochons va alors prendre le pouvoir, ce qui va conduire à une dictature.
Personnellement, j'ai apprécié ce roman car je le trouve subtil. L'allégorie faite avec les animaux de la ferme retranscrit précisément l'histoire de la révolution bolchevique. Je trouve également que ce livre s'inscrit dans la lignée d'Esope et de La Fontaine, qu'il a donc une visée morale, destinée à faire réfléchir les lecteurs.
Par ailleurs, ORWELL élabore habilement un véritable pamphlet qui fait la satire de la révolution soviétique, mais il vise également tous les régimes totalitaires, au travers d'animaux dont la place au sein du groupe est bien définie. Je trouve ce livre divertissant par la répartition des rôles : d'un côté, l’on a l'extravagance et l'ineptie des "combines" montées par les "méchants", et de l'autre côté, la niaiserie et la stupidité des "gentils". Le livre dans sa totalité est une métaphore burlesque ; j’y ai lu toutes les manœuvres, plus saugrenues les unes que les autres, pour que le chef cochon parvienne à ses fins, ce qui renvoie aux machinations de Staline pour instaurer sa dictature. Il