Jean de La Fontaine
1621 – 1695 – XVIIe siècle
Classicisme

1 – Sa vie
1695-1621 = 74 ans → durée de vie respectable. Né à Château-Thierry, en Picardie.

Éléments fondamentaux : Un père maître des Eaux et des Forêts, ce qui peut expliquer son goût pour la nature, principal cadre de ses fables. Puis en 1649 : diplôme d'avocat → hésite à trouver sa voie. Il se mêle aux sociétés précieuses et libertines de l'époque, côtoie des personnalités importantes comme le surintendant des finances Nicolas Fouquet. Il se lie d'amitié avec Racine, Molière et Boileau et s'attire la haine de Colbert → sa position privilégiée dans les salons d'époque lui permet d'observer les défauts des hommes, et les travers de la société de son époque, qu'il cherche à corriger dans ses fables. Distrait, rêveur, préoccupé, naïf → traits de caractères qui se retrouvent dans ses écrit. 1692 : il tombe gravement malade, 1693 : Madame de la Sablière, proche amie du fabuliste, décède du cancer du sein → sentiment d'abandon, de solitude, de fragilité.
2- Son œuvre
Typologie
→ variété de son œuvre : roman « Les Amours de Psyché et Cupidon » (1669) livrets d'opéra « Astrée » (1691) théâtre « l'Eunuque » (1654) « Contes et Nouvelles en vers » (1665, 1666, 1671) et ses « Fables » (1668, 1678, 1693) 3- Son importance Fait grimper la fable à son apogée, ouvre la voie à l'apologue. Dénonce certains aspects de la société, pose un regard lucide sur les rapports de pouvoir et la nature humaine, sans oublier de plaire pour instruire, surtout avec ses Contes et ses Fables → récits didactiques, moralisateurs. Utilise des animaux personnifiés pour dénoncer, mettre en garde et critiquer la société du XVIIe (critiques du Roi et de sa Cour, de la monarchie absolue, des abus de l'Église...), met en évidences les vices humains (cruauté, vanité, folie, violence …