La vieillesse
Q 1 : A ce jour, en France comme en Europe, force est de constater que le nombre de personnes âgées ne fait qu’augmenter car la baisse de la mortalité après 60 ans depuis les années 70 entraîne un accroissement considérable des personnes âgées de 80/85 ans et plus. Elles représentaient en 2003, 1,14 millions habitants en France, elles atteindront près de 2 millions en 2016. Les problématiques de santé et de dépendance liées à cette catégorie de population conduisent à mobiliser la société en leur faveur.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, la création du régime général de la sécurité sociale en 1945, va permettre à la population vieillissante d’avoir un revenu propre par la création d’une retraite de base. L’objectif est de faire face à la pauvreté des personnes âgées et de développer des régimes différentiés. Une meilleure santé associée à un revenu stable explique une espérance de vie en augmentation, ce qui va bouleverser la démographie et créer une nouvelle génération : le troisième âge.
En 1956, afin de lutter contre la pauvreté des personnes âgées les plus démunies, le minimum vieillesse, les pensions de réversion et l’allocation veuvage sont conçus en plus des systèmes de retraite.
En 1960, La Commission d’Etudes des problèmes de la vieillesse est chargée de faire le bilan des charges liées au vieillissement démographique. Le résultat de ce bilan, nommé rapport Laroque en 1962, préconise une hausse des ressources des minima et un ensemble de mesures favorisant leur maintien à domicile et leur insertion dans la vie sociale. Les politiques sociales en faveur des personnes âgées y sont favorables ; il s’agit de prendre en considération 3 éléments fondamentaux, l’entourage, l’état de santé et l’habitat. En réalité, ce maintien coûte moins cher qu’un placement en institution.
Dans les années 80, la tendance s’inverse. Suite à la crise des années 1970, les responsables politiques tentent de trouver des solutions et choisissent la mise