Dc4 vieillissement
Dès les années 1960, l’État français cherche à travailler sur le vieillissement de la population et intègre cette problématique à son agenda politique. Le ministère compétent envisage de planifier et d’ériger des priorités. Ainsi, en avril 1960, est créée la Commission d’études des problèmes de la vieillesse. Présidée par Pierre Laroque, cette commission "se voit conférer une tâche de réflexion sur les problèmes spécifiques de la vieillesse, dont les résultats serviront à refondre l’ensemble de la politique vieillesse" (Thomas, 1996).
Le rapport proposé par la Commission Laroque est publié en 1962. Il émet quelques préconisations qui cherchent notamment à éviter l’exclusion et l’institutionnalisation. Un intérêt certain est porté au respect de l’autonomie par le biais d’un soutien à domicile. Il s’agit donc de veiller à l’adaptation du logement, au développement d’activités de loisirs, à la mise en place d’actions de prévention, au déploiement de maisons de retraites et de services gériatriques, etc.
Ainsi, la loi du 4 mars 2002 proclame le droit fondamental à la protection de la santé, qui doit être mis en œuvre par tous les moyens disponibles. Les établissements de santé doivent garantir l'égal accès de chaque personne aux soins nécessités par son état et assurer la continuité des soins et la meilleure sécurité sanitaire possible. Est également posé le principe de non discrimination, notamment en raison des caractéristiques génétiques. La personne malade a droit au respect de sa dignité.
Au cours de l’été 2003, la France a été touchée par un phénomène caniculaire exceptionnel tant par son intensité que par sa durée. Ces conditions extrêmes ont entraîné une surmortalité importante qui a révélé la nécessité d’anticiper et de mieux gérer ces événements climatiques extrêmes. Dans ce contexte, les ministres chargés de la santé et des affaires sociales ont demandé à leurs services de définir les actions à court et moyen termes à mettre en