GERMINAL - Zola - Lecture analytique n°4 (p 400.401)
Intro : Les mineurs sont en Grève depuis 2 mois et exaspérés par la faim ils sont emportés par la rage de tout détruire, dans cet extrait Zola peint la marche d'un peuple en révolte sus le regard de quelques bourgeois cachés et à l’abri, qui sont témoins de la violence de cette scène. Cette scène réaliste prend une dimension épique, cette scène violente préfigure la révolution qui doit conduire à un monde meilleur. - discours narratif et descriptif argumentatif - La nature est en symbiose avec l'homme, elle ne lui paraît plus hostile

I) Une description épique - Susciter des émotions - Introduit par V. au Plus que Parfait "avaient paru" --> Regard sur les femmes - Description de la foule en marche - Description réaliste à dimensin épique
a) La mise en scène d'un être collectif : La foule
- Personne n'est mis en avant : pluriels genreriques précédé d'un article défini à valeur generalisante ( ex : les fleurs --> toutes sortes de fleurs ) l1 "les femmes" --> en tête du cortège, être le plus faible mis en avant
-Différenciées selon leurs âges l5 - femmes adulte - procréation, l7 - "D'autres plus jeunes" , l9 - "les vieilles" --> différenciation ternaire selon leur âge.
- L10 - " les hommes ... ensuite" --> même différenciation ternaire selon les métiers L11.12
- Singulier collectif l12 " une masse compacte", "un seul bloc", l22 "la bande"
b) Des éléments uniformisants
- Chp.lex de l'uniformité l12 "compacte" - l13 "serrée, confondue" - l15 "le même uniformité terreuse"
- Caractéristiques communes --> uniformise sur le plan physique l 2.3.9
- similitude de vêtements --> anaphoore de la négation "ni"
- l13 renforce l'idée de personnage collectif qu'est la foule => épopée
c) Une scène en mouvement
V. de mouvement l6.8.11.13.36 --> "débandade" l30
d) Une vision d'horreur et de démesure
- Chp.lex de la violence omniprésent l7.8 (Cf. Amazones)
- Hyperbole l11.30
- vieilles