La vérité :
Le mensonge consiste à faire passer pour vraie ce que l’on sait de fau. Il est formulé en vue de tromper autrui. A la différence de l’erreur à laquelle suppose l’ignorance du vrai, le mensonge suppose connaitre la vérité cachée à autrui.
Le menteur est un manipulateur qui abuse de la confiance que l’on plaçait dans l’authenticité de ces paroles.
La vérité est une valeur. D’une part, nous reconnaissons ou non cette valeur à une phrase ou à une pensée : c’est la vérité-exactitude, qu’on peut vérifier. Oui ou non, y a-t-il des êtres vivants sur la planète Mars ? Pour en avoir le cœur net, il faudrait que la sonde spatiale en ramène quelques-uns ? Ou bien : la vie est-elle possible sur mars ? Cette fois il ne s’agit plus exactement d’un fait, mais d’une hypothèse à vérifier. D’autre part, cette valeur est aussi morale. Nous accordons notre confiance à celui qui dit la vérité. Notre conscience nous reproche de mentir : c’est la vérité-sincérité. Mais, la bonne foi ne protège pas de l’erreur.
- Vérité de fait : correspondance entre ce que nous disons et ce dont nous parlons, la pensée et son objet. Le critère qui valide la vérité matérielle d’une proposition est donc le critère de correspondance.
- Vérité de raison : elle intéresse les logiciens et les mathématiciens ; c’et la validité autrement dit la non contradiction dans la construction d’un raisonnement. Le critère qui garantit la vérité formelle d’un discours est donc le critère de cohérence interne. (Syllogisme : Tout A est B or C est D donc C est B)
La raison est la faculté mentale de concevoir des concepts et les articuler entre eux. La raison permet de construire un savoir scientifique mais ce qui permet d’être raisonnable.
Raison d’état : Motif par lequel un état ce donne le droit d’agir indépendamment des lois et même de la morale lorsque les intérêts de l’état sont menacés.
La conscience réfléchit permet d’avoir la capacité de se penser soi-même.
La mauvaise foi consiste à faire