Charles Baudelaire, Le Spleen de Paris, 1869
« Un hémisphère dans une chevelure »

I. Un appel
A) Le narrateur s'adresse au TU
Pronom personnel & det. possessif de la 1ère & 2ème pers (ta, tes, etc) → marque de possession que narrateur demande à partager. Demande faite à travers : les verbes à l'imparfait : l. 1 & l. 25 : « laisse moi » → sens fort d'abandon : poète demande à ce que la fem. lui abandonne une part. de la chevelure qu'elle possède. → impératif : valeur de prière / de souhait. C'est une prière que formule le poète → il éprouve un véritable besoin d'accéder à la chevelure.
B) La formulation d'un besoin
Répétit° du verbe « respirer » avec double sens : sentir OU prendre de l'oxygène pr vivre.
Comparaison : « comme un homme altéré ds l'eau d'une source » l. 2 → besoin vital pr le poète. Phrases aux lignes 2 et 3 → éclaire la nat. de ce besoin (plonger dans ses souvenirs). Le mot « souvenirs » se retrouve dans 1er § & répéter à la fin du dernier § pr clôturer le poème → appel vers le passé. Ce poème fonctionne lui mm comme un écho, appel qui résonne.
C) L'écho du poème
Les répétitions (l. 1, etc) : « longtemps, longtemps » → allonge le temps
Parallélisme de construction : au début du paragraphe 4, 5 et 6 → anaphore : « dans ta chevelure », « Laisse moi … longtemps », « Tous ce que … » l. 5 (répété), « Par …, par …, par ... » → rythme ternaire (répété 3 fois)
Les échos sonores : harmonie au sein d'une mm phrase (les mots se répondent les un aux autres) : - l. 2,3 → allitération en [m] → « ma main comme un mouchoir » - l. 8 → allitération en [t] → « tes cheveux contiennent tout un rêve » - l. 5 → allitération en [s] et [v] → « si tu pouvais savoir tout ce … je sens » - l. 17 → paronomase / écholalie sonore → « les langueurs des longues heures » 1er et dernier quatrain se répondent → écho + clôture → Appel du poète pr rejoindre des