Fiche le lecture chalmers
Son œuvre se découpe en 14 chapitres. On peut y retirer plusieurs courants de pensées majeures qu’il expose et critique par la suite. Nous allons étudier cet ouvrage de façon linéaire. Pour cela nous verrons dans une première partie l’inductivisme, le falsificationisme, le rationalisme et le relativisme grâce aux thèses de Lakatos (ancien professeur) et Kunh, le réalisme non figuratif, la vérité, l’instrumentalisme et enfin le réalisme non figuratif.
Pour l’inductiviste naif, la science commence forcément par une série d’observations. Ces observations doivent être menées sans préjugés, de façon répétitive, dans ne nombreuses conditions et aucune observation doit entrer en conflit avec les lois universelles déjà établies. A partir ce cela, on peut aboutir à une série d’énoncés singuliers. Suite à ces énoncés singuliers, on va pouvoir formuler un énoncé universel ; ce cheminement est appelé processus de l’induction. Par exemple si tous les A observés ont une propriété a alors tous les A ont la propriété a.
Suite à ce raisonnement inductif, l’auteur expose un raisonnement logique et déductif. Le raisonnement déductif s’articule de la façon suivante : si les prémisses sont vraies, alors la conclusion doit être vraie. Les prémisses, pour l’indictiviste, sont forcément issues de l’observation.
Le point de vue inductiviste est ensuite critiqué par Chalmers. Il expose le problème de l’induction par deux points : la logique et l’expérience. La logique ne permet pas de justifier l’induction car dans un raisonnement déductif si on se base sur des arguments inductifs les prémisses peuvent être vraies et la conclusion ne pas l’être (contrairement à des arguments déductifs). Puis dans le cas de l’expérience, si un principe est vrai x fois il peut être faux la x+1ème fois. Il fait ensuite un repli vers la probabilité en énonçant que les généralisations obtenues par le principe de l’induction ne représentent pas une vérité