finance islamique
Rappel
Dans notre mémoire de recherche nous avons essayé de comprendre les propositions d’amendement de la norme IAS 1 par l’IASB. Le travail de recherche que nous avons réalisé constitue le premier contact avec la norme en question. Dans les nouvelles recherches nous avons envisagé d’étudier l’application de la norme IAS 1 dans le cadre Français.
Cette norme révisée ne sera appliqué qu’au 2014 c’est pour cette raison que nous avons abandonné ce sujet et le remplacé par un autre sujet d’actualité que nous pouvons y aborder. Choix de sujet
Notre thèse ne sera pas la continuité de notre mémoire de recherche, elle s’articule au tour de la finance islamique qui se développe étonnamment vite. Depuis ses débuts il y a une trentaine d'années, le nombre d'institutions financières islamiques dans le monde est passé d'une seule en 1975 à plus de 300 aujourd'hui dans plus de 75 pays. Elles sont concentrées dans le Moyen-Orient et l'Asie du Sud-Est (Bahreïn et la Malaisie étant les principaux centres), mais apparaissent aussi en Europe et aux États-Unis. Il est estimé qu'elle a enregistré des taux de croissance variant entre 10 et 30% en fonction des classes d'actifs. Actuellement, sa taille de marché représenterait entre 500 et 700 milliards de dollars basée essentiellement au moyen orient. En effet, la finance islamique pourrait offrir une réelle alternative à l'actuelle économie de marché, ou du moins y être bien intégrée en tant que complément indispensable au secteur bancaire conventionnel tombé en discrédit.
Les marchés islamiques représentent potentiellement en temps de crise une source de liquidités qui permettrait de palier à l’assèchement des marchés occidentaux car la finance islamique n'a pas les défauts de la finance classique. Certes, elle interdit le paiement et la réception d'intérêts à un taux fixé d'avance" et "interdit la spéculation", des principes qui favorisent la stabilité du