Fond ethiques
Les marchés de la vertu : la promesse des fonds éthiques et des microcrédits par Javier SANTISO
| érès | Revue internationale des sciences sociales 2005/3 - N° 185
ISSN 3034-3037 | ISBN 2-7492-0464-2 | pages 535 à 550
Pour citer cet article : — Santiso J., Les marchés de la vertu : la promesse des fonds éthiques et des microcrédits, Revue internationale des sciences sociales 2005/3, N° 185, p. 535-550.
Distribution électronique Cairn pour érès. © érès. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit.
Les marchés de la vertu : la promesse des fonds éthiques et des microcrédits
Javier Santiso
La condition de l’homme moderne serait de s’afOn ne dénombre plus les ouvrages et articles fairer, de s’oublier dans les mots et les choses. consacrés à l’éthique des affaires, à la responsabiL’homme moderne est avant tout homme d’ac- lité sociale des entreprises. Les sursauts éthiques tion, Homo faber, il vibre sur la brèche béante n’ont eu en effet de cesse de se multiplier dans la entre passé et avenir. Et pourtant, comme le sou- sphère économique. Qu’il s’agisse de lutter contre ligne Hannah Arendt (1959), l’homme moderne la corruption, de protéger l’environnement, de ne peut vivre de la seule présence du présent. Il sécurité alimentaire ou de normes sociales,