Elle était tombée malade,
Pâle comme la mort,
Blanche comme cette neige étouffante qui avait envahit la campagne.
Ses yeux transparents enfoncés dans leurs orbites étaient des billes inertes et sans éclat.
Ses lèvres étaient desséchées et striées par la déshydratation
Elle avait décidé de mourir
Comble du romantisme par amour la mort elle a choisi
Epoque révolue, le romantisme n'existe plus
D'ailleurs elle-même ne sait pas ce que c'est
Elle n'a pas été longtemps à l'école
Elle a soigné sa mère et désenivrer son père
Torcher son petit frère alors le siècle des lumières
Elle pense que c'est l'époque ou l'on a inventé l'électricité

Elle a décidé de mourir par amour pour un voyou
Le caïd du quartier, que l'on retrouve en tôle a toutes les saisons
Qui ne respecte rien ni sa mère ni sa sœur et elle encore moins
Il l'a embobinée sur un parking d'hypermarché
Et depuis ce maudit jour elle est folle amoureuse
Elle a passé des nuits entières au bord de sa fenêtre à regarder la lune qu'elle n'avait jamais vue, elle ferme les yeux dés qu'une brise se lève pou la sentir caresser son visage. Quand une musique triste parvient à son oreille ses yeux s'embuent de larmes, une mélancolie amoureuse l'envahit et des rêves dont elle a un peu honte prennent possession de sa pensée et même de son corps
Sans cesse elle pense à lui.
Le garçon était volage, les tentations étaient nombreuses, des filles gambadaient autour de lui comme de jeunes biches effarouchées, un jour il l'a quittée sans ce soucier de sa douleur.

Et aujourd'hui elle va mourir par romantisme, sans le savoir, comme une héroïne du XIXeme siècle se délectant dans sa souffrance et son malheur, comme une