Francais
Ces liaisons sont d’autant plus dangereuses qu’elles n’épargnent personne : Mme de Volanges, qui avait prévu un mariage prestigieux pour sa fille accepte de voir celle-ci prendre le voile, et découvre à quel point elle a été trompée par la Marquise de Merteuil; la mort lui enlève une amie en la Présidente de Tourvel. Mme de Rosemonde elle-même, pourtant éloignée des vicissitudes de la vie mondaine, perd son neveu, Valmont, à qui elle vouait un amour tout maternel. De plus, destinataire des lettres qui achèvent le roman, seule à connaître l’ampleur du désastre, elle clôt sa dernière lettre à Mme de Volanges par ces mots : "laissons ["ces tristes événements"] dans l’oubli qui leur convient; et sans chercher d’inutiles et d’affligeantes lumières, soumettons-nous aux décrets de la Providence, et croyons à la sagesse de ses vues, lors même qu’elle ne nous permet pas de les comprendre." (lettre