Francais
Tout d’abord, L’albatros est un poème à forme fixe. L'albatros traduit chez Baudelaire la conscience d'être différent des autres. Baudelaire a recours à une image très suggestive pour décrire sa propre condition dans une société qui l'ignore complètement. L'image de l'albatros évoque l'idée d'un être totalement étranger au monde dans lequel il est. Les trois premières strophes concernent l’albatros qui est comparé à un roi déchu comme on peut le voir « roi » vers 6 il est aussi comparé à un « voyageur ailé » vers 9. La dernière strophe compare le poète « au prince des nuées » au vers 13 et aux « ailes du géant » au vers 16. Chassé parmi les hommes, la vie de l’albatros apparait comme un enseignement qui définit l’existence du poète. Et le dernier vers associe l’albatros et le poète. « Ses ailes géant l’empêchent de marcher », les ailes évoquent l’albatros et le verbe à l’infinitif « marcher » évoque le poète, l’être humain. Baudelaire utilise un jeu d’antithèse, en effet il donne deux visions totalement opposées : lorsque l’oiseau vole, il est majestueux, il est désigné au vers 6 « rois de l’azur » et lorsqu’il se pose sur terre il parait ridicule «en boitant » vers 12.
Selon Baudelaire, la place du poète dans la société est comparée à un albatros : majestueux dans le ciel, son élément, mais ridicule sur terre et au contact des hommes. Le poète faisait ainsi partie de la génération des poètes maudits, c'est-à-dire non compris par les gens de son époque.
Ensuite, l’extrait Défense