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FICHE N°1 : L’ANONYMAT
Dès l’écriture des portraits MDLF garde l’anonymat. Cela pourrait s’expliquer par le fait qu’elle ne cache pas les défauts des personnes concernés, mais c’est un argument fort mince. Certes l’anonymat est habituel à l’époque du Baroque, et va jusqu’au travestissement, mais ce masque sans visage et sans nom garde d’autant plus son mystère que MDLF persistera à le garder même pour ses romans. A l’époque de MDLF être auteur va à l’encontre de l’honnêteté, d’autant plus sil s’agit d’une femme. Père Rapin, 1677 « Dans un siècle aussi éclairé et aussi critique que le nôtre, on s’humilie dès que l’on se déclare auteur. En effet, la rigueur est si grande, qu’il n’y a point de mérite, quelque établit qu’il soit, qui s’en sauve » MDLF ne reconnaîtra jms son chef d’œuvre, La Princesse de Clèves. Aux effets de l’anonymat s’ajoute d’autres pratiques de la littérature galante qui admet le jeu et la fragmentation de l’écriture. De plus le roman intéressait plus les femmes, les nobles y voyaient un genre agréable et non pas à travailler. Mlle de Scudéry, Préface de Mathilde 1667 présente le jeu du roman ; Mais MDLF assortit à ce jeu mondain des exigences rigoureuses qui donne du sérieux au travail collectif. ( Correction de Ménage pour sa 1ere Fiction ; aide de Huet et Segrais pour Zaïde).
Fiche N° 2 : LA GALANTERIE
Ecriture set une relation entre des personnes ; Alain Viala : elle implique une attention au lecteur, puisque l’adhésion du lecteur dépend de la convenance et de l’agrément. La Galanterie concilie la culture sérieuse et l’enjouement que suppose le verbe «galer ».
1° Evolution du sens :
Elle va de pair avec l’honnêteté, notion défini par Nicolas Faret L’Honnête Homme ou l’art de plaire à la cour 1630 qui évolue jusqu’au écrits du Chevalier de Méré Conversation 1669 De la vraie Honnêteté De l’Eloquence