peut pas agir comme agent de réparation. Cependant, il peut apporter des solutions de prévention, telles que conscientiser les jeunes à la violence perçue dans les médias (avoir des réflexions et des opinions sur le contenu télévisuel), sensibiliser ces derniers à la violence et aux autres problèmes sociaux et les amener à consommer et à s’intéresser à des émissions de qualité. Finalement, l’État doit intervenir, afin de minimiser les effets de la violence télévisuelle sur les jeunes. Il est l’agent de prévention « par excellence ». Il se doit d’informer la société de ce problème social, de trouver des stratégies et des façons de les appliquer. D’ailleurs, des stratégies sont déjà établies. Entre autres, au Canada, il y a une réglementation sur le contenu télévisuel. En effet, les chaînes de télévision doivent se soumettre à un code de déontologie au sujet de la violence, de la représentation des sexes, à l’éthique et à la publicité qui sont destinées aux enfants. Il s’agit du système canadien de codification[22]. Cependant, cette mesure de prévention semble quelques fois inutile, en particulier, lorsque des films au contenu extrêmement violent sont diffusés aux heures où les jeunes écoutent la télévision. Pour cette raison, le rapport de Blandine Kriegel propose d’interdire la diffusion des bandes annonces contenant de la violence ou de la pornographie, de 7 h à 22 h 30. Par ailleurs, ce rapport propose également de réorganiser de manière importante la commission nationale de classification des films. Cette réorganisation consiste à élargir leur champ de travail aux vidéocassettes, DVD, jeux vidéos et Internet[23]. Ensuite, d’après Louise Trudel, l’État devrait encourager davantage la production d’émissions prosociales[24]. En définitive, pour réduire la violence présente dans la société, une volonté politique ainsi qu’un engagement social sont nécessaires. Toutefois, les émissions ne contiennent pas toutes des images ou des messages violents. En effet, certaines