Français dm 2
Dans le texte A de Jean de la Bruyère, "les caractères" ; on parle de l'égoïsme d'un personnage, ici Gnathon. Dans cet extrait, l'image pour illustrer cet égoïsme est la nourriture. En effet il est dit que Gnathon ne vit que pour soi, ligne 3 "il oubli que le repas est pour lui et toute sa compagnie ; il se rend maître du plat, et fait son propre de chaque service". De plus il est décrit comme étant sale et se comportant de façon répugnante à table grâce à une énumération, ligne 10 à 12 " Il mange haut et avec grand bruit ; il roule les yeux en mangeant ; la table est pour lui un ratelier ; il écure ses dents et il continue à manger ". Mais aussi grâce à une hyperbole ligne 8 "Il ne leur épargne aucune de ces malpropretés dégoutantes, capables d'ôter l'appétit aux plus affamés ". Il n'est pas seulement égoïste sur la nourriture, on peut voir aussi qu'il s'approprie tout et n'importe quoi. Par exemple ligne 15-16, "S'il fait voyage à plusieurs, il les prévient, il sait se garder la meilleure chambre et le meilleur lit" ou encore ligne 17 à 18, on remarque qu'il met a son service les valets des autres et aussi que chaque objet qu'il trouve, il le garde pour son propre usage. Et pour accentuer encore plus se caractère égoïste, l'auteur va jusqu'à dire ligne 21 qu'il n'appréhende que sa propre mort et rachèterais volontier sa vie contre l'extinction du genre humain.
Le texte B de Victor Hugo, "Choses vues" ; traite de la différence entre la classe aisé et les pauvres. Toujours avec pour image de dépard, la nourriture. En effet, pour commencer cet extrait, Victor Hugo décrit un homme, détenu par la gendarmerie pour un vol de pain. Il nous le décrit en utilisant le champs lexical de la misère, de la pauvreté :
· "pâle, maigre" L3
· "pantalon de grosse toile" L3
· "les pieds nus et écorchés" L4
· "Linges sanglant" L4
· "souillés de boue" L5
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