François Ier : prince lettré, ami des arts. {draw:frame} Né le premier Septembre 1494 à Cognac, François Ier grandit seul avec sa mère, veuve deux ans après la naissance de François. Faute d’héritier, Louis XII avait fait venir à la cour le jeune François, avec sa mère et sa sœur Marguerite, car il se trouvait être son arrière petit cousin. Puis, lors de son éducation, il est sensibilisé à la pensée italienne. En effet ses précepteurs, François Desmoulins et Gian Francesco Conti par exemple, apprennent à François le latin, qu’il aura du mal à maîtriser, et d’autres matières. Mais la mère de François s’intéresse également à l’art de la Renaissance italienne et transmet cette passion à son fils, il maîtrise alors parfaitement la langue italienne. Il accède au trône à l’âge de 20 ans et a déjà la réputation d’être un humaniste. Lorsqu’il accède au trône, les idées de la Renaissance italienne sont diffusées en France et le roi contribue à cette diffusion. Il commande notamment plusieurs travaux à des artistes italiens qu’il fait venir en France, c’est le cas de Léonard de Vinci et Andrea Del Sarto. Il installe de Vinci près de son château, il lui confie alors diverses missions comme l’organisation des fêtes de la Cour à Amboise et la création de costumes. D’autres artistes tels que l’orfèvre Benvenuto Cellini et les peintres Rosso Fiorentino et Le Primatice étaient chargés de nombreux travaux dans les différents châteaux de la couronne. François Ier emploie de nombreux agents comme Pierre l'Arétin, chargés d’amener en France les œuvres de maîtres italiens comme Michel-Ange, Titien et Raphaël). En 1518, François Ier décide la création d’un grand « cabinet de livres » abrité à Blois et confié au poète de la Cour Mellin de Saint-Gelais. À l’instigation de Guillaume Budé, il fonde le corps des « Lecteurs Royaux », abrité dans le « Collège Royal » (ou « Collège des trois langues », futur « Collège de France »). Il favorise le développement de l’imprimerie