Freud et Vienne : une relation ambivalente
Sigmund Freud (prononciation allemande : ˈsiːkmʊnt ˈfʁɔʏt), né Sigismund Schlomo Freud le 6 mai 1856 à Freiberg, Moravie (Autriche, aujourd'hui Příbor en République tchèque) et mort le 23 septembre 1939 à Londres (Royaume-Uni), est un médecin neurologiste, fondateur de la psychanalyse.

Médecin juif viennois, il fait la rencontre de plusieurs personnalités importantes pour le développement de la psychanalyse, dont il sera le principal théoricien.
La famille Freud suit ainsi la tendance à l'assimilation qui est celle de la plupart des Juifs de VienneD 4 ; en effet le jeune Sigmund n'est pas élevé dans le strict respect de l'orthodoxie juive. Bien que circoncis à la naissance, son éducation n'est pas traditionaliste et est ouverte à la philosophie des Lumières.
L'antisémitisme tient une place variable durant la vie de Freud, au gré des changements politiques que connaissent l'Autriche et ses voisins au début du XXe siècle32. L'antisémitisme joue un rôle déterminant à la fin de la vie du père de la psychanalyse, qui doit fuir l'Autriche devant la menace nazie. En effet, en 1933, les œuvres de Freud sont brûlées par les nazis qui y voient une « science juive » contraire à l'« esprit allemand »33. Avec l'annexion de l'Autriche par l'Allemagne, de nombreux psychanalystesCeci est le cache Google de http://pagesperso-orange.fr/freud.lacan/textessite/vienne.html. Il s'agit d'un instantané de la page telle qu'elle était affichée le 22 avr. 2010 19:11:34 GMT. La page actuelle peut avoir changé depuis cette date. En savoir plus

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Vienne et l'Autriche Freud arrive à Vienne à l'âge de quatre ans. Il va y passer 78 années de sa vie. Pourtant, on le sent saisi d'une étrange ambivalence au sujet de cette ville. Il ne cesse en effet de la dénoncer pour son antisémitisme et son hypocrisie, mais dans le même temps, la ville le