Les jeunes issus de mai 68 n’ont pas grand-chose à voir avec la jeunesse des années 80. Plus encore, d’un pays à l’autre la jeunesse est souvent associée à un âge de revendication, même si cette velléité ne porte pas toujours sur le même objet. Les jeunes se voient comme une génération d’écorchés vifs, ils n’en font qu’à leur tête pour détourner l’autorité " des vieux ". Dès lors, on peut se demander si " les vieux " sont réellement la cause des frustrations des jeunes. Cette vieille génération a un peu trop bon dos pour la jeunesse, cependant c’est vrai qu’ils ont eu un impact sur le mode de vie de cette dernière.

Les jeunes accusent " les vieux " de leurs problèmes ainsi que de leur frustration. Cependant, cette façon de penser et d’agir peut être contestée. Les jeunes se sentent « être les maîtres du monde », ils ne veulent plus être dominés par " les vieux" qui jusqu’alors détenaient le savoir. Ces jeunes utilisent la violence pour contester l’autorité des générations antérieures. Leurs actes sont déplacés même si ils les jugent justes. Ils sont obnubilés par le pouvoir et veulent à tout prix réussir. Cependant, la vieille génération n’est pas nuisible comme les jeunes le croient, elle peut être de bons de conseils pour avancer et apporter de l’expérience aux nouvelles générations. Mais les jeunes ne les écoutent pas, l’âge trop avancé de l’ancienne génération fait que leurs paroles ne sont pas écoutées. Les jeunes rejettent trop facilement la faute sur " les vieux ", tous les problèmes qu’ils ont pu connaître ou encore les difficultés à surmonter sont, pour eux, dus aux " vieux ". Ils se sont forgés eux même leur mode de vie et leurs idéologies. La génération baby-boom n’est plus en âge de partager des moments ou des convictions avec la nouvelle génération. Ils ne sont pas responsables de l’évolution de la société et des mœurs qui l’accompagne. Ils ont une réaction trop excessive pour montrer leur haine envers l’ancienne génération, elle