Gavroche
Les antithèses jouent un rôle important dans cet extrait : elles affluent sur l’importance et la dangerosité du combat entre Gavroche et les gardes nationaux sur les barricades – L.22 épouvantable et charmant- Elles affirment aussi l’insouciance et l’innocence de l’enfant qui s’expose aux tirs des gardes sans se retourner - L.41 tomber et redresser + L.27 couchait et redressait-
Le champ lexical du combat renforce le risque qu’encourt Gavroche. – L.9 cartouches, fusillade ; L.10 giberne, balle ; L.24 décharge ; L.28 mitraille-
II. Gavroche
Gavroche n’est encore qu’un jeune enfant lorsqu’il devient un héros. En effet, lorsqu’il s’expose aux tirs des ennemis, on le compare à Antée, un héros de la mythologie grecque réputé pour rester invincible tant qu’il touche le sol. Gavroche, lui semble tirer sa force de la Terre. Il échappe aux balles, saute, roule se couche mais aucune ne l’atteint –L.25 on le visait sans cesse, on le manquait toujours-, il semble inébranlable. On sait aussi qu’il joue à un jeu très effrayant avec la mort L.35 et on évoque le terme de spectre et face camarde pour représenter le risque qu’encourt le garçon insouciant, qui semble s’amuser.
Gavroche incarne le symbole de la résistance et de l’innocence sacrifiée sur l’autel de la révolution. En effet, c’est un enfant du camp des insurgés qui a le courage de se lancer devant les barricades pour piller les gibernes des cadavres pendant que les ennemis le visent. Il n’a pour défense que son innocence.
Gavroche représente son peuple, parle pour lui. Il meurt en chantant un chant révolutionnaire, toujours fier. Il devient un héros.
III. L’insurrection
Définition : soulèvement contre un pouvoir établi ou une autorité arbitraire*.
*Qui est produit par la seule volonté de l’homme, sans avoir de règle ni de fondement naturel.
Grâce à la scène de la barricade, on peut voir que l’opinion du narrateur est en faveur du peuple insurgé, sans