Gaz de schiste

Le schiste est l'une des roches les plus courantes sur terre. Il s'agit d'une roche à grains fins, composée principalement de grumeaux d'argile et de minuscules fragments d'autres minéraux. C'est dans cette roche qu'est contenue le gaz de schiste. Ce dernier est un gaz "non conventionnel", c'est à dire un gaz qui se trouve piégé dans la roche-mère donc qui ne peut être exploité de la même manière que les gaz contenus dans des roches plus perméables. D'un point de vue chimique, les gaz conventionnels et non conventionnels sont identiques, il s'agit de méthane (CH4). Le gaz de schiste constitue ainsi des ressources potentielles, afin de peut-être compenser le déclin entamer de la production de gaz naturel et conventionnel.

Ce gaz est très difficile à extraire à cause de son emprisonnement dans sa roche-mère mais aussi suite au fait qu'il repose à 2 000 mètres de profondeur, donc contrairement aux gaz classique, le gaz de schiste ne peut donc pas être extrait par un simple forage. Pour le prélever, les industriels ont mis en place un procédé de forage horizontal hydraulique qui consiste à rendre la roche qui la contient perméable en augmentant sa porosité par des ouvertures provoquées, qu'on appelle des fractures. Cette fracturation artificielle est créé grâce à des injections d'eau sous pression (affectées à fracturer les roches), mélangée à du sable (pour empêcher les fractures de se refermer) et des compléments chimiques (entre 0,5% et 2%) pour certains très toxiques (qui aident l'eau à s'infiltrer plus facilement dans la roche et évite toutes activités bactériennes qui risquerait de cimenter les fractures). Un quart du liquide remonte en surface, là, il est injecté dans un séparateur qui le dissocie de l'eau, puis de ses autres composants tel que le CO2 et des gaz à effet de serre qui, eux, sont relâchés dans l’atmosphère.

Seulement cette méthode d'extraction entraîne; la contamination des eaux, s'il y a une fuite suite aux