Etude Littéraire Dénouement «Les Juives»
Introduction : - Les Juives, première édition 1583 : lignée de la tragédie humaniste - Tragédie humaniste : déploration passive dʼune catastrophe. Le théâtre davantage de la parole que de lʼaction, plainte. - Préface : Michel Jeanneret «Dʼentrée de jeu, le sort en est jeté, le châtiment divin est annoncé dʼemblée» questionne «Une pièce où il ne se passe rien ?» Quatre premiers actes : un exposé de faits et de joutes entre les personnages : déplorer le sort de Sédécie et du peuple juif / tenter dʼamadouer Nabuchodonosor / rappel parole prophète acte I - dʼoù dénouement acte V : en deux temps : prophète/Roynes/Amital puis Prophète/Sédécie Le dénouement dénoue lʼaction, souvent malheureux, apogée. Mais dans Les Juives, tout semble joué dʼavance et la fin attendue, comment Garnier arrive-t-il pourtant à rendre ce dénouement plutôt palpitant ? Annonce du plan

I Les caractéristiques d’un dénouement tragique
1. Un dénouement complet et nécessaire: la punition finale Synthétique résumé : Nabuchodosor résumant la trahison (1940.1945) Le sort réservé aux personnages - Le Grand Pontife décapité (1964) - Les enfants égorgés (1986) - On crève les yeux de Sédécie (2002) : puis dans la tirade de Sédécie : champ lexical de la vue, de l’aveugle «Mes yeux ne verront plus vostre lumiere belle» (2095) Amital et les Roynes (2013/2014) - Peuple d’Israël entier «Tu reçois, Israël, les rigoureux salaires De tes propres péchés et de ceux de tes pères» (2083/2084) Condamnation de Nabuchodonosor : condamné à être vu comme un monstre - «Monstrant à son visage et à ses yeux affreux, l’horreur de son courage» (1989/1990) - être inhumain «veinqueur inhumain» (1909) «monstre abominable» (1987) - expressions pléonastiques / Babylon «La maison de celuy qui a le coeur sanglant» périphrase 2130 - impitoyable «coeur d’un rocher» (1937) - un menteur (2043/2044) champ lexical tromperie «mensonges» «promesse trompeuse» «fraude malheureuse» + suite avec