Germinal-zola passage 1
1. Ce passage se situe dans la première partie du roman qui est la description du travail à la mine dans sa dureté et toute son horreur. Le monde de la mine est extrêmement bien décrit, de manière explicite, précise et sans équivoque. On peut, à la lecture de la première partie, littéralement voir le travail de la mine et le rôle respectif des différents intervenants dans la mine, de la herscheuse au havreur, en passant par le remblayeur et le galibot.
Ce passage en lui-même est la découverte du monde de la mine à travers les yeux d’Etienne. Il donne le ton. On découvre la mine, une entité vivante, un protagoniste à part entière de la pièce qui se joue.
2. On pourrait appeler ce passage « La bête » ou « L’idole ». La mine, plus précisement le puit, est décrite comme une entité vivante, un monstre qui avale, dégluti les mineurs. Il y a les cris des machineurs, le bruit de la machine, un trou noir. On imagine volontiers une idole païenne avec ces sacrifices humains par milliers ou alors un bête gigantesque insasiable.
3. Pour résumer le passage brièvement, Etienne, un jeune chômeur de 21ans, découvre le monde de la mine en observant le puits, les ascenceurs et toute la machinerie qui les actionne alors qu’il attend, sans trop y croire, le maître-porion ou contre-maître de la mine dans l’espoir de se faire embaucher. On y découvre premièrement la mine avec une description détaillée mais aussi imagée de cette énorme machine qui descend des cargaisons de chair humaines jusqu’à 554mètres de profondeur. On y découvre aussi le malaise et la peur d’Etienne devant cette « bête » qui broie et avale les hommes, qui est le sujet du roman comme on va le découvrir plus tard. Ce passage, bien que court, introduit aussi presque tous les protagonistes du roman : Etienne, la mine, les Maheu et les Levaque. Finalement, c’est le moment crucial qui fait qu’il y a une histoire, Etienne rencontre Catherine. Sinon, il aurait juste passer son