Gestion actif passif pour les institutions de micro finance
Gestion actif-passif pour les institutions de microfinance collectrices de dépôts gérer les risques financiers. Toutes les institutions financières prennent des risques pour gagner de l’argent. La gestion des risques permet de déterminer l’équilibre idéal entre les risques et les gains. Alors que les IMF diversifient leurs sources de financement, une gestion actif-passif (ou gestion bilantielle) solide devient essentielle pour évaluer et gérer les risques financiers. La crise financière mondiale actuelle met en lumière la nécessité d’une bonne gestion actif-passif. Comme les financements se raréfient et deviennent de plus en plus coûteux, la gestion des liquidités gagne même encore en importance. La crise a également mis en avant des questions concernant l’effet de levier financier : si le recours accru à l’emprunt peut aider une institution à augmenter ses revenus, il peut également accroître les risques auxquels elle s’expose (les nombreuses institutions surendettées rattrapées par la crise actuelle en ont fait l’amère expérience). Cependant, pour aucune de ces questions, la réponse ne relève d’une alternative simple : elles requièrent un arbitrage des priorités et, pour la plupart des IMF, la gestion d’une multiplicité de sources de financement et d’un jeu de plus en plus complexe de comptes de bilan. En examinant la structure de son bilan, une IMF peut identifier, mesurer et gérer les risques financiers, à savoir les risques découlant des asymétries de monnaies (risque de change), d’échéances (risque de liquidité) et de repricing (risque de taux d’intérêt) entre l’actif et le passif. Une fois que ces risques ont été identifiés et mesurés, généralement par une analyse des écarts, les dirigeants de l’IMF peuvent décider du niveau de risque acceptable et fixer des limites pour maintenir les asymétries actif/passif à un niveau approprié, conforme à la propension au risque de l’organisation ainsi qu’à ses objectifs de croissance et de rentabilité. La