Greffe et don d'organe
Les greffes
Une greffe (ou transplantation) est une opération médicale qui consiste à remplacer un organe malade (ou partie d’organe) par un organe sain offert par un donneur.
Les greffes permettent au greffés d’éviter de longs traitements médicaux, ou mieux encore, leur sauvent la vie. Un greffon peut être un rein, un foie, de la moelle osseuse, un pancréas, un poumon, des valves cardiaques, un cœur, une cornée, et certains autres organes.
Le donneur peut être une personne en état de mort encéphalique, ou une personne vivante. En plus, en France, tout mort est un donneur potentiel, sauf opposition exprimée de sa part avant son décès. C’est le principe du consentement présumé.
Les greffons provenant de donneurs vivants concernent souvent les reins, vu que les risques encourus par ces donneurs sont minimes, et qu’il est possible de vivre avec un seul rein. Et de l’autre côté, le receveur bénéfice d’un organe qui fonctionne mieux et plus longtemps que s’il prévenait d’une personne morte, ce qui lui permet de réduire ou supprimer les séances de dialyse.
On peut également faire don d’une partie du foie, vu qu’il se régénère rapidement ; ou une partie du poumon. Pourtant, dans ces deux cas, les risques sont grands.
Faire un don de son vivant n’est possible que si le donneur est majeur et le fait pour un proche. La loi de bioéthique fixe la liste des personnes qui ont la possibilité de faire don de leurs organes de leur vivant.
Après la greffe, l’organisme receveur du nouvel organe le considère comme un objet étranger qu’il essaie de rejeter. Par conséquent, le malade se trouve dans la nécessité de prendre des antibiotiques et de suivre un traitement immunosuppresseur à vie, pour éviter le rejet du greffon. Ce traitement atténue l’activité du système immunitaire de façon calculée, mais pas au point d’y nuire et rendre l’organisme vulnérable aux agressions microbiennes.
Ce rejet peut être à court terme, mais aussi des