Guerre froide
De 1947 à 1991, l'URSS a défié les États-Unis dans le cadre de la guerre froide. Comment a-t-elle tenu son rôle pendant toute cette période ? En quoi a-t-elle progressivement perdu sa puissance au point de disparaître ?
I. 1947-1962 : le leader du bloc de l'Est
1. Un modèle international
Dans les pays qu'elle libère du nazisme en 1945, l'URSS aide les communistes à s'installer au pouvoir ; elle est influente à l'Ouest où les partis communistes sont puissants (en France, le PCF représente un quart de l'électorat). Dans les colonies, de nombreux indépendantistes, comme Hô Chi Minh, s'affirment marxistes. En Chine, la guerre civile entre communistes de Mao et nationalistes au pouvoir reprend.
L'URSS aide tous ces mouvements politiques. Elle se pose pour eux en modèle de société, seule à défendre les peuples contre les partis bourgeois. Pour reconstruire les pays ruinés par la guerre ou la colonisation, elle propose d'éliminer les capitalistes, de nationaliser les entreprises et de placer l'économie sous le contrôle de l'État. Son développement industriel dans les années trente apparaît comme un gage d'efficacité.
Pour freiner l'expansion du communisme, le président Truman lance le plan Marshall (1947). L'URSS réplique en proclamant qu'elle fera tout pour stopper l'impérialisme américain (doctrine Jdanov). Le pays se pose en leader d'autant plus crédible qu'il détient la bombe atomique (1949).
2. Expansion en Europe et Asie
3. L'égal des États-Unis
II. 1963-1980 : l'essoufflement de l'URSS
1. Le déclin d'un leader
2. Des concessions tactiques dans le cadre de la détente
3. La reprise de l'expansion ou « guerre fraîche » (1977-1984)
III. 1981-1991 : l'effondrement de l'URSS
1. Une puissance déstabilisée sur tous les fronts
2. Le retrait du « grand frère »
3. L'URSS perd le contrôle de son empire (1989-1991)
Conclusion
De 1947 à 1991, l'URSS s'est servie de la guerre froide pour s'imposer comme leader des pays communistes et