2. Comme le montre le document 3 à la fois par la scène dessinée et par le texte écrit en légende, la guerre associe recherche scientifique et mise au point de moyens techniques nouveaux. La recherche scientifique est liée à la production d’armements ou à celle de moyens de communication nécessaires à la conduite de la guerre. C’est ainsi que pendant la première guerre mondiale les premières armes chimiques apparaissent, que les mitrailleuses se développent, les canons légers avec des obus à fragmentation, les chars, les sous-marins, les zeppelins et les premiers avions bombardiers. De plus, de la géologie (pour construire les tranchées) à la cartographie (pour le travail d’artillerie), de la météorologie à l’entomologie (terrain d’essai des gaz de combat), nul domaine de spécialisation n’est exempt de l’effort de guerre.

3. La France en situation de déséquilibre budgétaire avant la guerre et affaiblie par la conduite de la guerre n’ a pu augmenter les impôts avant 1916 et a vu ses recettes baisser jusqu’à cette date. L’Etat a multiplié ses émissions de bons du Trésor, convertis en 1914 en Bons de la défense nationale. L’Etat multiplie les guichets où ils sont proposés et en fait une publicité incessante. Ils ont rapporté près de 50 milliards pour l’ensemble de la guerre. L’Etat n’a lancé un emprunt sous forme de rente perpétuelle que le 16 novembre 1915, suivi de 3 autres en 1916, 1917 et 1918. Ces emprunts n’ont rapporté que 24 milliards de francs d’argent liquide ( le quart de la dette intérieure). La propagande pour ces emprunts évoque la solidarité nationale avec les combattants et la construction d’un avenir radieux, tant matériel qu’idéologique.

4. La première guerre mondiale est une guerre totale par l’emploi systématique par les belligérants de la propagande. Ces documents sont quelques exemples de la propagande française pour galvaniser les énergies. Cette propagande peut être en faveur des alliés et de l’aide qu’ils apportent à la machine de