Guillaume pinard
Autobiographie éphémère.
Cette conférence s’articule en une présentation fragmentaire de travaux en cours, de sujets d’intérêts et de références que collecte Guillaume Pinard, artiste et professeur aux beaux-arts de Toulouse.
Il débute par un travail en cours « 1970 », en nous montrant une photographie datant de cette même année. Il s’intéresse de façon plutôt méticuleuse à l’historique d’un bâtiment. Guillaume Pinard collecte des informations connexes relatives au site, autant dans le passé que dans le présent. Cette démarche met, bien entendu en exergue l’idée du temps qui passe. La construction du discours oral de l’artiste confère une dimension énigmatique à cette histoire qui débute de façon anodine.
Par une transition vidéographique somme toute décalée, il nous tient en haleine puis nous expose un second projet.
Il passe une période créative durant laquelle il exécute à un rythme et une fréquence élevée de nombreux dessins. L’un des derniers de cette phase très frénétique est une sorte d’autoportrait qui suscitera comme il le dit : « une envie de lenteur » dans sa production artistique. Il va mener une réflexion rétrospective des éléments de récurrence dans son travail. Certaines de ses productions sont des copies de tableaux comme celui du Titien. Il extrait des éléments qui attirent son attention, les reproduisent par dessin et parfois les intègrent dans des compositions personnelles.
Cette méthode de travail rappelle des effets typiques des nouveaux médias comme, le zoom, l’agrandissement numérique, la duplication par sélection numérique de zones spécifiques, le montage, etc.
Il développe un rapport matériel aux images numérisées qui est dans la continuité de son travail de reproduction. L’on ressent des analogies et une interpénétration de deux univers temporellement espacés. D’un côté, un univers classique et traditionnel par la pratique du dessin et de l’autre, l’intérêt pour un langage et une