Géo
L'idée de construire une seconde ligne de métro est dans les esprits depuis 2001, soit avant l'inauguration de la ligne A. Les origines de ce projet sont diverses. Effectivement, la ligne B permettra d’anticiper les contraintes de la métropole de demain en tissant un réseau alliant utilités environnementales, sociales et démographiques.
Premièrement, il faut répondre aux enjeux du développement durable. En effet, depuis que la première ligne est en service, la circulation automobile a baissé de 20 à 30% dans le centre ville au profit du transport collectif et du vélo. Mais aujourd'hui, la seule ligne A ne couvrant pas tous les grands pôles de Rennes, les voitures particulières sont encore préférées aux bus et au métro. De plus, trois parcs relais seront aussi aménagés pour fluidifier le trafic. Conformément au Plan Climat Énergie, et à l'Agenda 21, Rennes Métropole s'est engagée à réduire ses émissions de GES ( gaz a effet de serre ) de 20% d'ici 2020 : il faut donc encourager les déplacements économes en énergie et plus respectueux de l'environnement, et pour ce faire, concevoir et construire de nouvelles infrastructures qui intègrent de manière décisive les impératifs environnementaux. Au niveau social, l'ouverture de la ligne A a permis aux habitants de la périférie nord-ouest et sud-est de Rennes de se rendre au centre en quelques minutes seulement. La ligne B sera elle aussi favorable à la mixité sociale dès son inauguration en 2019. De plus, il s'agit d'un projet pourvoyeur d'emplois. En effet, une centaines d'ouvriers on été recommandés par des structures en charge de l'insertion par l'emplois. D'autre part, le projet de ligne b du métro automatique de Rennes Métropole répond à la dynamique urbaine de l’agglomération qui est l’une des plus fortes de France. Pour termier, les études de faisabilité ont clairement montré qu'un développement du réseau de transport qui ne s'appuierai que sur la seule ligne existante et sur le